Arlette Sorge nous a quittés en juin dernier. Atteinte d’une PKD dont la phase terminale s’était manifestée très tôt, elle avait bénéficié plus de 20 ans auparavant d’une greffe rénale parfaitement efficace, dont elle gérait avec une grande rigueur le traitement immunosuppresseur. Une cruelle maladie sans lien apparent avec la greffe a imposé il y a 6 mois environ, une hospitalisation dont elle ne s’est pas remise, malgré les soins attentifs prodigués dans plusieurs établissements.
La cérémonie d’obsèques qui s’est déroulée le 25 juin à Mérignac (33), était empreinte d’une grande émotion. Sa famille a exprimé douloureusement mais chaleureusement, sa reconnaissance pour tous les services qu’elle a rendus à ses enfants, petits enfants et à sa mère très âgée.
Plusieurs représentants d’associations dans lesquelles elle militait activement lui ont rendu hommage en rappelant les qualités dont elle faisait preuve et le regret sincère qu’elle laisse derrière elle.
Elle était également très engagée auprès de l’AIRG, dont elle ne manquait qu’exceptionnellement une journée annuelle ou une rencontre médicale.
Lors de la courte vie de la délégation Aquitaine créée au début des années 2000, elle a immédiatement accepté de participer activement au bureau et son implication a été totale aussi longtemps qu’a perduré notre structure régionale.
D’un abord chaleureux et bienveillant, elle avait toujours un propos rassurant à l’adresse d’un nouvel adhérent ou d’un malade inquiet. Elle faisait l’admiration de tous par sa bonne humeur, sa disponibilité et surtout la mise au second plan de sa maladie devant celle d’autrui. Elle acceptait toujours de prendre en charge la rencontre d’un médecin pour organiser une réunion, de contacter des services hospitaliers pour faire connaître notre association ou d’autres, de tenir un stand lors d’une manifestation de communication.
Par-dessus tout Arlette était une amie avec laquelle on entretenait une relation de qualité dans un climat chaleureux.
Nous perdons un maillon fort du monde associatif de défense de la cause des insuffisants rénaux et une amie que l’on avait plaisir à fréquenter.
Jean=Pierre Dubucq
Le président de l’AIRG-France, Roger Pierré, remercie chaleureusement Patrick et Jean-Christophe Sorge d’avoir, comme le désirait leur mère, pensé à l’Association dans cette épreuve.