Enfin un progrès pour ralentir la progression de l’insuffisance rénale chez les patients atteints de Polykystose Rénale autosomique Dominante (PKAD) démontré avec la prise régulière de    

Roger Piérre

Roger Piérre

La prise régulière

 

et prolongée de Tolvaptan enraye la progression du volume des reins et ralentit la progression de l’insuffisance rénale chez les patients atteints de PKAD, sans occasionner d’effets secondaires grave.

Tel est, en deux mots

le formidable résultat de l’essai international TEMPO où 1400 patients ont été inclus, et qui vient de faire l’objet d’une publication internationale. Pour la première fois il est permis d’envisager un recul de l’âge de survenue de l’insuffisance rénale terminale qui, sans traitement, survient en moyenne à 55 ans dans les familles PKD1 et à 70 ans dans les familles PKD2.

  • Le tolvaptan est un inhibiteur sélectif du récepteur V2 de la l’hormone anti-diurétique (vasopressine), récemment développé par le Laboratoire OTSUKA. C’est le premier médicament qui apporte la preuve d’une efficacité pour s’opposer à la progression de la PKAD.

 

  • Le bénéfice observé pendant cet essai prolongé pendant 3 ans, s’il se maintient à long terme, permettrait de repousser significativement l’âge de l’insuffisance rénale terminale. Il ne s’agit donc pas d’une guérison mais d’un horizon de vie dégagé de la conséquence la plus grave de la PKAD.

Le Pr Dominique Chauveau, néphrologue au CHU Rangueil à Toulouse a coordonné un centre français participant à l’essai.Les résultats de l’essai ont été présentés le 3 Novembre 2012 à la conférence de l’American Society of Nephrology 2012 à San Diego California et sont publiés  en ligne dans le New England Journal of Medicine (NEJM). Un résumé en anglais de l’étude est disponible sur le site suivant :