En 2015, nous avons repris notre soutien financier à la Recherche Médicale en lançant deux appels d’offres en direction des équipes de chercheurs,…
pour un montant de 80 000 euros.
Le premier porte sur la Polykystose Rénale Autosomique Dominante (PKRAD) et le second sur l’ensemble des maladies rénales génétiques, hors PKRAD et Syndrome d’Alport.
Après examen des avis du Conseil Scientifique, le Conseil d’Administration de l’AIRG-France a désigné les lauréats au cours de sa réunion du 5 décembre dernier.
Dans la catégorie « PKRAD », il s’agit du projet présenté par le Dr Jérémy Bellien et le Dr Dominique Guerrot du CHU Rouen, dont l’objectif est de réduire les complications cardio-vasculaires chez les patients concernés.
Ce projet de pharmacologie clinique se propose d’évaluer chez des sujets à fonction rénale normale ou modérément altérée, l’impact de la stimulation chronique dopaminergique par une molécule spécifique, sur la fonction vasculaire de patients atteints de PKRAD.
Dans la catégorie « Autre MRG », deux postulants ont été désignés vainqueurs ex-aequo.
Le premier lauréat est le Dr Véronique Frémeaux-Bacchi, Hôpital Pompidou Paris, pour un projet concernant le Syndrome Hémolytique et Urémique atypique (SHUa). Et plus spécifiquement, le mécanisme de la maladie qui reste inconnu dans environ 50% des observations, les patients concernés étant indemnes d’anomalies génétiques ou acquises de la régulation du complément.
Il existe 2 origines pour les anomalies qui concernent la régulation du complément :
– Soit elles sont transmises par les parents (génétiques)
– Soit elles sont acquises au cours de la vie du patient
Intitulé du projet : “From molecular mechanisms to biomarker signatures in atypical Hemolytic Uremic Syndrome”.
Le second lauréat est le Dr Stanislas Faguer du CHU Toulouse, pour un projet concernant les « gros reins hyperéchogènes », une malformation assez fréquente qui est détectée par l’échographie anténatale, dont les causes sont inconnues dans 50% des cas, et pour laquelle la prise en charge est mal codifiée.
Nous félicitons les lauréats
et caressons l’espoir que leurs recherches
seront un pas de plus
dans l’amélioration de la situation des patients